< Simoil - Art | Works > | ||||||||
La Trop Bleue Aux portes du ciel perle l’univers. De lourdes larmes d’azurs glissent dans le cosmos, Collectant en leurs êtres, les plus précieux trésors. Du feu de leurs cœurs, elles forgent la matière. Elles se drapent des pluies les plus fines, naissantes des océans et D’un manteau de nuages glissant sur leurs terres arides. De ces valses d’abondance, la vie s’émeut. Délicate, elle bourgeonne de générosité. Tissant cette fragile étole où l’homme, recroquevillé, pose son cœur. D’un souffle de lumière, elle le révèle à lui-même. Balbutiant l’ignorance de ses peurs, il se construit de croyances. Au contrôle de la vie, il se rassure de science. La terre, silencieuse, hurle déjà de ses plaies. Calmons ces gestes brutaux, qui nous éloignent de nous même. Portons nos questions à la terre. Ecoutons ses réponses, dans le bruissement du vent, Et buvons à la source de conscience. Nous suivrons alors les pas les plus légers, de notre douce humanité. Ces pas de loup feutrés, délicats, qui ne laissent sur les terres qu’une empreinte d’éphémère, s’effaçant respectueusement, Comme un baiser de buée posé, du bout des lèvres sur le miroir du ciel. |
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